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Photo du rédacteurCgt carrefour

Vengeance immonde contre les salariés de carrefour Vénissieux sur l’annulation des élections.


La direction de Carrefour Vénissieux joue un trouble jeu avec les syndicats maison a sa botte...

mais doit-on encore s'en étonner ?

Le directeur ayant organisé les élections en sur-représentant arbitrairement les cadres et

agents de maîtrise, avec la complicité de FO et CGC, mais contre l’avis des syndicats

majoritaires lors des élections précédentes, CGT et CFDT, le Tribunal d’Instance les a logiquement annulées.


Cette décision et les raisons de cette annulation, sont toutes imputables à la direction et aux

organisations syndicales qui l’ont accompagnée. Le jugement est clair sur le fait que la

direction ne pouvait ignorer l’illégalité et a donc poursuivi un processus illégal en toute connaissance de cause.


Nous tenons ce jugement à disposition des salariés qui le souhaitent. Ils verront comment, reprenant la défense de Carrefour, le délégué syndical FO et l’élu agent de maîtrise ont, sans vergogne, affirmé au tribunal ignorer que la CGT et la CFDT s’opposaient à cette ubuesque répartition des sièges et les raisons pour lesquelles elles s’y sont opposées.

Il n’y a pas de compte-rendu officiel de la réunion de négociation du protocole électoral du 3 août 2018. Mais nous tenons aussi à disposition, entre autres, le compte-rendu de la réunion des délégués du personnel du 9 août 2018 durant laquelle cette question a été abordée.


Les élections à venir

La décision du Tribunal datant du 17 décembre, la direction aurait dû, en respectant les délais légaux, convoquer les syndicats pour préparer de nouvelles élections début janvier. Les élections auraient pu être organisées dès le 1er février.

Les œuvres sociales reprenant, habituellement mi-janvier, après la phase d’un mois de bilan et vote du nouveau budget, la carence n’aurait été qu’au plus de 15 jours.

Au lieu de cela, le directeur, dans un esprit bien compris de vengeance contre les salariés

du fait d’avoir été condamné par la justice, prétend ne réunir les syndicats que le 11 FÉVRIER et organiser les élections uniquement le vendredi 15 MARS.



Toutes les autres organisations syndicales ont approuvé ce calendrier !


Encore une fois, la CGT s’est retrouvée seule à s’opposer à ce nouveau coup bas du directeur qui veut ainsi priver les salariés de représentation pendant plus d’un mois et demi supplémentaire.




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