Quelque 300 personnes étaient postées ce jeudi matin devant le siège national du groupe Carrefour à Massy. Pour signifier leur crainte d’un vaste plan social, ils ont donné de la voix et du sifflet.
Si ces salariés, venus d’un peu partout en France à l’appel de la CGT, ont répondu présent en nombre, c’est qu’ils redoutent la disparition de plus de 5 000 postes à l’échelle nationale. « Et c’est une estimation basse », assure Denis Tizon, représentant de la CGT. Même si pour l’instant rien n’a fuité sur les projets de la direction.
Carrefour France se refuse pour l’heure à tout commentaire ou éclairage. Il faudra donc attendre le 23 janvier. À cette date, Alexandre Bompard, le patron de Carrefour arrivé cet été après s’être fait remarquer à la tête du groupe Fnac-Darty, lèvera le voile sur son plan pour le groupe.
Des sièges aux entrepôts, en passant par les banques et les magasins du groupe, « tout le monde devrait être impacté à un moment donné par ce que la direction qualifie de restructuration », glisse Philippe Allard, un autre responsable syndical. Des hypermarchés pourraient être bloqués un peu partout en France dans les prochains jours, afin de maintenir la pression en cette période de fêtes si importante pour la grande distribution.
Article du 07/12/2017
Le Parisien - Île-de-France & Oise>Essonne>Massy|Gérald Moruzzi| 07 décembre 2017
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